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Chroniques libres et dessins sur les lieux, les villes, les gens, la famille.

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27 novembre 2010 6 27 /11 /novembre /2010 05:20

Almelo2

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4 septembre 2010 6 04 /09 /septembre /2010 20:56

 

Leica M5

Le Leica est un merveilleux générateur de nostalgie.

 

Il renvoie à une époque, par les photographes illustres qui l'ont utilisé, au premier rang d'entre eux Henry Cartier-Bresson; à une perfection technique mécanique et optique; à un élitisme par ses prix; mais aussi à une forme d'exigence personnelle qui peut s'apparenter à ce que demande un violon, ou une voiture de course. 

 

J'ai ressorti aujourd'hui le Leica M5 que j'avais remisé pour cause de numérique. Il était estropié, car, l'ayant fait tombé, j'avais abîmé son objectif, un beau caillou, comme disent les initiés, un 1:2/50mm Summicron, qui reste encore aujourd'hui une référence.

 

Je l'avais acquis à l'occasion de la naissance de mon premier enfant, Olivier, il y a trente cinq ans, avec pour prétexte que je devais prendre des photos de qualité du nouveau né.

Olivier 1 jour

 

Tout de suite, je me sentis en phase avec cet appareil, pourtant plus lourd, plus gros, moins esthétique que les autres modèles de la série M de Leica. Je n'en appréciais que mieux la précision de sa mesure de la lumière ou de sa mise au point télémétrique.

 

J'ai fait des portraits, m'inspirant des photographes des années 70, par exemple Guy Le Guerrec de l'agence VIVA, pour sa mobilité, Cartier Bresson, le maître, pour sa rigueur, mais aussi Mary Ellen Mark aux États Unis, par son approche pleine d'humanité. Une mention spéciale pour Diane Arbus, pour l'originalité et la profondeur des portraits.

 

La photographie de portrait est un paradoxe entre le souhait de surprendre le modèle et celui d'avoir avec lui un travail, disons relationnel, pouvant durer jusqu'à plusieurs heures, pour arriver à une photographie plus intime et surtout plus partagée. Peu de personnes se prêtent à cette démarche: difficulté de mâitriser son expression, incapacité d'être naturel en ayant conscience de ce naturel, comme un acteur qui s'évérerait incapable de jouer son propre rôle d'homme.

 

Après quelques années, j'ai acheté un Leica MP, avec un 35mm. Plus je faisais de portraits, plus j'aimais le 35mm, cette focale grand angle qui permet d'être au plus près de la personne, un mètre environ, de lui parler, d'échanger, de rire. Le 50 mm introduit déjà une distance, deux mètres environ, le cadrage est plus serré, on passe du portrait au gros plan, ce qui pour moi est radicalement différent. Je n'ai jamais utilisé de focale plus longue. 

 

Pourquoi parlé-je de tout ça? Ah oui, pour dire que le numérique a enlevé encore un peu plus de cette construction commune photographe/photographié, que voir le résultat dans la seconde enlève un peu de la réflexion sur l'intention. Trop de photos, pas de tirages, mais des stockages de milliers de clichés non triés sur ordinateur. Bref, je suis devenu nostalgique...

 

Je viens d'acheter un nouvel objectif de l'époque pour mon Leica M5. J'ai racheté des pellicules, des HP5 d'Ilford et des TriX de Kodak. Je vais reprendre les portraits d'amis, de parents, d'inconnus en leur demandant de collaborer, de prendre son temps. Une façon d'être ensemble.

 

La nostalgie doit bien rester ce qu'elle était.

LEICA(s)


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4 septembre 2010 6 04 /09 /septembre /2010 05:55

Pierre et pisé

 

 

Sur les pentes des Monts du Lyonnais, des bâtisses fortes, des fermes que l'on dit "bi-corps" (deux bâtiments parallèles, l'un pour les bêtes et les fourrages, l'autre pour les hommes), des constructions de pierre et de pisé, dominent la vallée, s'imposent au paysage comme aux hommes, expression de la puissance et la richesse du pays, mais ouvrages fortifiés au cas où.

 

À moins qu'elles ne signifient au promeneur que là vivent des hommes et des femmes solides et fiers, et qu'il ferait peut-être mieux de poursuivre son chemin.

 


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30 août 2010 1 30 /08 /août /2010 17:56

Article paru dans le Phare de Ré le 25 août 2010, sur le projet d'extension du port de plasance de  Saint artin de Ré.

photo article Phare 2

 

Voici le texte en clair:

 

 

Vous avez dit Développement (touristique) Durable ?

L’article sur le projet « pharaonique » de l’extension du port de plaisance de Saint Martin a peut-être eu pour seul avantage d’engager le débat sur le développement  touristique de Saint Martin, et de l’île de Ré en général.

Si l’on ne parle aujourd’hui plus que de Développement Durable ? (DD pour les intimes…), que représente-t-il en matière touristique ?

En premier lieu qu’il ne détruise pas ce qui est l’objet même de l’attraction touristique.  Si l’île de Ré a de nombreux atouts, la mer, les plages, la lumière des matins sur les marais salants, la réserve ornithologique, Saint Martin concentre les aspects historiques de l’île : le port militaire de Vauban, la citadelle, les glacis, le départ pour le bagne…  La beauté et la puissance des remparts vus du port comme de la mer, les digues, la silhouette meurtrie de l’église, la grandeur inachevée de l’hôpital ont valu à Saint Martin un classement au patrimoine de l’UNESCO. Faut-il dénaturer par des simili demi-lunes accolées à une digue de plusieurs centaines de mètres une architecture militaire exceptionnelle (déjà entamée par un épi à l’entrée du port) pour y stocker 700 bateaux et une armée de mâts ?

En second lieu, que les nuisances induites par le développement soit réduites, ou du moins maîtrisées. Et une des premières conséquences d’un port (qui s’avère est plutôt un garage à bateaux) est d’entraîner un trafic et un stationnement de voitures. Comment penser que cet afflux supplémentaire sera maîtrisé alors qu’aujourd’hui l’îlot est envahi par les voitures, que la circulation n’est pas interdite intra-muros comme elle l’est dans d’autres villes historiques, que la « zone 30 Km/h » n’est pas respectée, rue de l’Hôpital par exemple, que des placettes charmantes près de l’église sont envahies de voitures ?

En troisième point que l’effet de levier économique soit effectif. L’importance de l’investissement d’un nouveau port est-il en rapport avec l’activité générée alors qu’il ne subsiste plus de voilerie à Saint Martin, alors que le port ne comporte même plus de magasin nautique, que la station d’essence n’est plus en service ? Le port générera certainement une clientèle de restaurants ou de boutiques. Mais quelles activités liées au nautisme ? Certaines entreprises, comme Latitude 46, relève le défi par des produits de qualité. Sachant qu’un bateau ne sort que deux ou trois fois en moyenne dans l’année, le projet pharaonique ne sera-t-il pas en définitive un simple parking ? Et ne deviendra-t-il pas une annexe du port des Minimes ?

Enfin que le volet social soit véritablement pris en compte. Tout projet « DD » doit intégrer un volet social, et c’est toujours le plus difficile à mettre en œuvre, parce qu’il ne s’agit plus de technique, d’investissement immobilier, de rentabilité, mais de rapports humains, de contacts, d’accès à la pratique nautique par le plus grand nombre.

Il existe donc d’autres façons de réfléchir le développement touristique que de promouvoir un concept qui se révèle archaïque par son accumulation de pontons, qui répondront à une demande mais créeront immédiatement une nouvelle demande de mille places. Partir des véritables besoins de la plaisance, c’est à dire naviguer plus que stationner, faire accéder la plaisance au plus grand nombre, aux jeunes en particulier, développer de nouveaux modes de pratiques de la voile ou du moteur (le « bateau-partage ? le bateau-lib ?), créer des écoles de navigation (une école hauturière ?), favoriser la location, améliorer l’accueil des visiteurs, toutes activités moins gourmandes d’espaces et d‘investissements et créatrices de plus d’emplois, et que les équipements actuels peuvent accueillir. Faire du développement durable (et aujourd’hui aucune personne un peu responsable ne peut concevoir le développement autrement), c’est développer de nouvelles pratiques, de nouveaux rapports sociaux, autres que la simple consommation individuelle.

Selon le schéma classique du développement durable, celui-ci est une approche économique globale à la confluence de trois préoccupations, l’économique, le social et l’écologique. Il ne faut pas se gargariser de mots, mais inventer véritablement de nouvelles approches. Et donner les moyens de préserver le patrimoine de Saint Martin en développant des activités génératrice d’emplois plus qu’en favorisant le consumérisme primaire, la consommation/destruction d’un site magnifique qui reste, et restera pour longtemps, le moteur touristique essentiel de la commune.

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13 août 2010 5 13 /08 /août /2010 07:17

plage couarde

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9 juillet 2010 5 09 /07 /juillet /2010 22:10

Georges

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30 juin 2010 3 30 /06 /juin /2010 20:50

Visite de la belle exposition des toiles de Lucian Freud à Beaubourg.

Deux croquis :

 

Lucien Freud 1

Portrait nu (1972-1973)

 

Lucien Freud 2

Nu dormant (1995)

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28 juin 2010 1 28 /06 /juin /2010 18:52

Jardin-d-Alice.jpg

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27 juin 2010 7 27 /06 /juin /2010 21:45

Louise et le crocodile

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25 juin 2010 5 25 /06 /juin /2010 14:22

Héron Tuileries

Tuileries 230610

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